jeudi 12 mars 2015

Le faux brevet

Dimanche dernier, je devais être au départ du BRM (brevet des randonneurs mondiaux) de 200kms, organisé par la ville d'Orchies et y retrouver Lionel. Mais mon amoureuse partant pour la mer, j'ai préféré pédaler pour la retrouver et manger du poisson en famille. Un rapide calcul de 100kms aller et 100kms retour me donnait le résultat du brevet prévu, avec dans l'idée de faire un peu plus.

J'ai donc enfourché mon pignon fixe dés 7h direction plein nord vers Bray-dunes en passant par différents Monts des Flandres, vent dans le dos, les 120kms jusque Bray-dunes ce sont bien passé, mon braquet étant un peu trop gros pour les bosses, je commence a sentir quelques douleurs rotuliennes au abord de la plage.

Le Mont des Cats 
 
Pour cette première distance, j'étrennais mon nouveau gps avec une trace faite la veille sans fond de carte, je vous présenterais ce nouveau camarade de route, quand mon amitié avec lui sera parfaite.

Je retrouve ma petite famille vers midi et direction le restaurant pour engloutir un carrelet avec du riz arrosé de jéroboam d'eau. J'évite de trop m'attarder et je repars avec un petit pincement au cœur mais aussi dans chaque genoux, avec cette brise qui n'a pas tourné je pense que cela ne s'arrangera pas.

C'est donc avec un vent sifflant dans les oreilles que prends la direction du Mont Cassel, c'est tout droit face au courant d'air, je n'avance pas aussi vite que je le souhaiterais mais je ne veux pas de martèle dans mon crane, alors je lève le pied volontairement pour mes genoux et pour préserver l’énergie, car je sais qu’après le Mont ma course va s’infléchir avec Éole. La route est longue mais tout vient à point à qui pédale sans arrêt.

Une longue ligne droite vers le Mont Cassel

Une fois le mont passé, comme prévu le vent passe légèrement de coté, je peux avancer à meilleur allure malheureusement mes genoux me rappelle mes excès de dénivelé et de l'absence de roue libre, je garde donc mon rythme de diesel soviétique. Après le cap des 200kms qui me galvanise, j'ai la fatigue qui pointe son museau pour équilibrer la balance. Le moral reste entier, je reprends quelques forces avec un arrêt nourriture, et j'attaque la dernière ligne droite. Après 1h30, je reçoit un sms, mon amoureuse s’inquiète de ne me voir arriver, mince je suis hors délais.
Dans un soubresaut, je lui réponds que je passe la foret de Phalempin, et j'appuie ce qu'il me reste d’énergie, le nez dans mon compagnon d'orientation. Je ne connais pas les recoins topographique ou il me fait passer, et je ne sais pas vraiment combien de kilomètre il me reste à parcourir,il a toute ma confiance puis arrive le premier panonceau Nomain. Hourra, j'y arrive, j'oublie mon mal et monte encore en cadence, je m'amuse a envoyer chaque lieu commun de Nomain par sms pour avertir de mon arrivé proche. Et enfin j’aperçois la lueur de ma douce chaumière où je vais pouvoir retrouver les miens et un bon repas après ces 248kms.

Du plat prêt des Moeres

En conclusion,

J'ai redécouvert la douceur et la beauté des routes asphaltées du nord.
J'ai utilisé le logiciel routeyou pour rapidement préparer cette itinéraire, c'est très bien, pas d'anicroches malgré une programmation la veille au soir sans optimisation avec le mode vélo de course itinéraire le plus jolie.
En revanche, ce pencher un peu sur la route a parcourir peut aider moralement pour connaître son avancé, et avoir un fond de carte dans le gps permet d'éviter cette inconnu.
Malgré, les genoux due au pignon fixe, j'aurais pu repartir le lendemain ce que j'ai fait pour allé bosser, ce qui est de bon augure pour la transcontinental.

Et enfin, j'ai hâte de repartir à l'aventure:)  


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